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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
12 juin 2008

Marie-Antoinette au Grand Palais

marie-antoinette

Je retourne ensuite vers l'autre aile du bâtiment. La pluie s'était un peu calmée, mais le vigile ne laissait toujours entrer personne.  Cette fois-ci à cause de la panne de courant !! Un vieux monsieur barbu, du style professeur Tournesol, se disant journaliste ayant rendez-vous pour une interview, s'est fait rembarré à plusieurs reprises, alors qu'il tentait de forcer le barrage !! Puis on nous laisse entrer. Et bien je dois dire que j'ai été plutôt déçue. Je n'ai jamais visité une exposition au Grand-Palais aussi rapidement ! En à peine 1/4 d'heure j'étais ressortie. 
D'abord du monde. Pas le même public qu'à l'autre exposition. Plutôt le groupe du club du troisième âge en goguette. Des dames en tailleurs qui s'extasiaient sur chaque meuble "Oui, c'est ce qu'on appelle le style Boulle", "D'ailleurs elle existe toujours l'école Boulle. C'est très coté ! Il y a des gens qui la font"... (ça craint quelques fois les commentaires ) Plus loin c'était des commentaires sur la personnalité de Marie-Antoinette "Elle était ceci, elle était cela... " de vraies commérages.
Mais revenons à l'expo en elle même.
Trois grandes parties, distinguées par des tissus différents sur les murs. Première partie, l'enfance, la jeunesse, le tout sur fond bleu Nattier. Très classique et très chargé. Des portraits, des meubles, des porcelaines... Une impression d'être à Versailles ou à Schönbrunn, mais pas dans un musée. La deuxième partie, sur fond vert d'eau, la vie au Trianon, toujours des portraits, des meubles, un fond musical, une scène pour "l'amie des arts" et la harpe de Marie-Antoinette elle-même.
Puis les temps se font rudes, une évocation rapide de l'affaire du collier, avec une réplique du fameux collier et la dernière salle sur fond noir pour la révolution, l'enfermement au Temple. Cette partie est la plus bâclée, peu d'objets. Quelques caricatures, une maquette du Temple. Une chaise. La chemise de nuit de Marie-Antoinette, un jeu du Dauphin. Un dernier portrait. Le tout présenté à la queue-leu-leu. En face sur le mur noir, des citations. Le tout dans une lumière funèbre.

Je n'ai pas du tout été emballée par cette expo, trop classique, trop chronologique aussi, et qui ne m'a pas apportée grand chose. Je ne sais pas encore si l'an prochain je reprendrai la carte Sésame. Cela dépendra certainement des sujets des expositions prévues...

 

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