L'Héritière

Annoncé comme le quatrième volume de la "trilogie" (cherchez l'erreur) La Sélection, il s'agit en fait d'une suite façon Vingt ans après, sauf que Dumas avait quelque chose à raconter !

Nous n'apprendrons donc rien de la façon de gouverner de Maxon et son épouse. Par contre ils s'aiment toujours autant et ont eut plusieurs enfants. La fille aînée Eadlyn sera l'héritière du trône d'Illéa. Le roi Maxon n'a beau pas avoir plus de quarante ans, il est présenté comme un homme vieilli en proie à l'animosité de ses sujets. On pouvait penser qu'après avoir supprimé le système des castes, il aurait réformé cette monarchie traitée de despotique. Ce qui n'est apparemment pas le cas.

Bref la révolte gronde et pour calmer le peuple, le roi propose à sa fille d'organiser une nouvelle sélection pour lui trouver un époux. 

Et nous repartons sur le récit d'une nouvelle sélection, sauf que cette fois-ci les prétendants sont des garçons. Trente-cinq exactement. Eadlyn a fait un pacte avec ses parents, elle n'a aucune envie de se marier et donc accepte de jouer le jeu de la sélection pendant trois mois et se laisse le droit de ne choisir personne. Disons-le tout net Eadlyn a tout de l'enfant gâtée. Unique fille parmi ses frères, héritière du trône à quelques instants près, puisque son frère jumeau est né sept minutes après elle, elle se voit naturellement reine absolue, aimée de son peuple et s'étonne lorsqu'elle reçoit de la nourriture et des insultes lors de ses sorties hors du palais.

Bref une héroïne insupportable, des prétendants dont certains sont aussi imbus d'eux même, l'impression de relire la même histoire... Comme pour Grey  on peut penser que c'est le tome de trop (quoique dans le cas de Grey, tous les volumes sont de trop...). Et bien non ! Il y aura une suite, puisque ce volume se termine sur un coup de théâtre qui va ouvrir les yeux de la princesse sur sa condition et ses envies réelles...

Tome 5 en vue donc... Aurais-je le courage de lire celui-là ? En même temps il n'est pas encore paru en anglais, ça me laisse un répit...