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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
8 avril 2017

Avril : G.B. Shaw

GB-Shaw Lorsque j'ai commencé ce Challenge, l'image que j'avais de George Bernard Shaw c'était un humoriste dont on citait de temps en temps (et de moins en moins) les aphorismes, à la manière d'un Oscar Wilde, sauf que j'étais bien incapable de citer une phrase de GB Shaw !!!

Puis j'ai découvert un prix Nobel, socialiste, pacifiste et féministe. Alors disons-le tout net, même si je comprends le "message" que l'auteur a voulu transmettre avec Pygmalion, je n'ai pas trop apprécié l'histoire racontée dans la pièce.

Shaw reprend le mythe de Pygmalion, sculpteur qui tombe amoureux de la statue qu'il a créée. Ici il s'agit d'un linguiste, Henry Higgins, spécialiste des accents et qui parie qu'il peut faire passer une fleuriste à l'accent cockney épouvantable, pour une duchesse après quelques mois d'apprentissage. 

Avec l'aide du colonel Pickering et beaucoup de travail de répétition, Eliza Doolittle, la jeune fille, parle un anglais parfait. Mais ses sujets de conversation laissent encore à désirer. Au bout des six mois révolus, la jeune Eliza et ses deux "pygmalion" se rendent au bal de l'ambassade où elle fait sensation. Le soir même Higgins est ravi de sa réussite et que tout soit terminé. Eliza, qui s'est attaché aux deux hommes s'interroge sur son futur et se demande si elle a bien fait d'accepter cette expérience...

Bien que depuis le départ, la gouvernante avait posé le problème de "l'après", Higgins ne l'a jamais envisagé. Il est tout à fait imbu de sa personne, ne s'intéresse qu'à ses recherches et considère les autres comme quantité négligeable. Pickering est un peu plus respectueux envers Eliza et la traite comme une femme du monde. 

Le problème est bien, que faire lorsqu'on s'élève au-dessus de sa condition, sans en avoir les moyens ? Evidemment la pièce de Shaw date de 1912, une époque révolue, puisque la première guerre mondiale qui a suivi, a permis aux femmes de s'émanciper et même de travailler, ce qui, pour une certaine classe de la société était inimaginable.

Ce n'est évidemment qu'une pièce de théâtre et elle ne prétend pas résoudre les conflits sociaux, mais simplement les évoquer. Je n'ai cependant pas particulièrement aimé les personnages ni la morale de l'histoire. Même si dans l'oeuvre originale Eliza ne retourne pas chez Higgins, contrairement aux deux films qui en ont été tirés, elle rentre quand même dans une certaine conformité, se marie, ouvre une boutique et s'embourgeoise.

pygmalion-livre

J'en ai profité pour visionner les deux versions cinématographiques de la pièce. Le film britannique de Anthony Asquith et Leslie Howard de 1938 pour commencer.

pygmalion-film-1938 pygmalion-1938-

Le film est très fidèle à la pièce et george Bernard Shaw lui même a écrit quelques scènes supplémentaires, qu'il ajoutera ensuite à la nouvelle édition de sa pièce. Seule la scène finale a été modifiée, sous la pression du producteur : Eliza retourne chez le professeur Higgins...

 

Puis le fameux My Fair Lady, que je n'avais jamais vu... Déjà j'avais une certaine appréhension, car je n'aime pas les comédies musicales et je ne suis pas fan de cinéma américain...

my-fair-lady my-fair-lady-1964

 

Effectivement les trois heures que dure le film ont été très longues et très ennuyeuses... Heureusement que j'avais de quoi tricoter !!! 

 

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