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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
27 novembre 2017

Le Carnaval aux corbeaux : j'abandonne...

Carnaval-aux-Corbeaux J'ai découvert cet ouvrage sur Facebook, par le biais d'une copine qui venait de se l'acheter et attendait Halloween avec impatience pour pouvoir le dévorer. C'était cet été, il était en promo en ebook, je me suis donc laissée tenter aussi et j'ai attendu la fin octobre pour le démarrer.

Dès le début j'avoue avoir eu un peu d'angoisse. Les personnages principaux, deux jeunes garçons, s'appellent Ludwig Poe et Gabriel Grimm. Ils vivent à Rabenheim,  un petit village alsacien, à la lisière de la forêt. Ludwig vit avec sa mère dans un manoir délabré... Heu, l'histoire est sensée se passer de nos jours, je connais un peu la région, étant à demi alsacienne par mon père, et franchement là on est dans un conte de Grimm... 

Ensuite on retrouve énormément de "classiques" du roman gothique fantastique, transposés à la sauce actuelle. Le jeune Ludwig cherche à communiquer avec son père qui a disparu, par le biais des ondes radio, d'un corbeau, de messages écrits à l'encre sympathique... et voilà qu'arrive l'"Abracadabrantesque Carnaval", un cirque maudit, qui revient tous les treize ans hanter le village, avec ses monstres de foire et ses attractions effrayantes.

A l'aide de retour dans le passé, on apprendra l'histoire de cette troupe, décimée au XVIIème siècle et ressucitée dans le but de se venger. On tentera aussi de comprendre les liens qui unissent Ludwig et Gabriel avec ces personnages...

Je pense que l'histoire est écrite pour un public jeune, adolescent ou "young adult". Pas seulement parce que les jeunes héros ont 13 ans, mais aussi à cause de la langue et du style utilisé. Que les personnages parlent un langage argotique, populaire, en lien avec leur âge et leur milieu, ne me gêne en rien. Par contre qu'un narrateur, qui utilise par moment des expressions un peu désuètes et recherchées, décrive les actions en langage parlé me gêne davantage...

Des exemples : 

Ludwig raccompagne sa mère, mal en point après une soirée à la foire (page 167) : "La situation serait presque cocasse sans la douleur crispant les traits de la jeune femme. Son môme l'aide à gravir les marches."

Les forains se sont fait voler un tonneau de "potion magique", ils essayent de savoir ce qui s'est passé et menace l'un d'entre eux (page 177) : " A l'évocation du nain, le silence s'abat. Une pétoche de tous les diables agite les guiboles de l'artiste défiguré."

Il tente de s'expliquer par gestes car il est muet (page 183) : "Ses  paluches modèlent une ombre le réprésentant, lui, en train de dormir sur une chaise à bascule. [...]  Puis ses pognes façonnent une nouvelle forme, celle du tonneau disparu."

Régulièrement Ludwig est nommé "l'ado"...

L'histoire est originale, même si par moment l'exagération des situations est légèrement exaspérante, mais je ne supporte plus le style "djeuns" de l'auteur. Je vais donc m'arrêter pour l'instant à la page 184 (sur 447) et attendre peut-être un moment plus propice pour la reprendre, car malgré tout, j'aimerai connaître le mot de la fin... 

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