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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
26 septembre 2019

Le Magicien d'Oz

Le-Magicien-d-Oz Je ne connaissais Le Magicien d'Oz que par le film de Victor Fleming, sorti en 1939 et un peu kitch... Aussi j'étais ravie de pouvoir découvrir l'oeuvre originale de Lyman Frank Baum, parue en 1900, dans une nouvelle traduction à un prix vraiment bas !!

Dorothy, une jeune orpheline, habite chez son oncle et sa tante dans une ferme du Kansas. Le monde lui paraît bien terne et triste. Heureusement son petit chien Toto lui tient compagnie et l'amuse. Alors qu'une tempête se prépare, Toto se réfugie sous le lit et Dorothy n'a pas le temps de rejoindre les autres dans la cave anticyclones. La maison est aspirée par une tornade et lorsqu'elle se pose, Dorothy se retrouve dans le monde coloré du Pays d'Oz. 

En atterrissant la maison a tué la méchante sorcière de l'Est, dont Dorothy récupère les souliers d'Argent (et non rouges comme dans le film !). Elle est acclamée par les Munchkins et félicitée par la gentille sorcière du nord qui l'embrasse sur le front, mais est incapable de la renvoyer chez elle. Il lui faudra suivre la route de briques jaunes jusqu'à la Cité d'Emeraude où le magicien d'Oz pourra l'aider.

En chemin elle va rencontrer un épouvantail qui voudrait une cervelle pour réfléchir, un bucheron en fer-blanc qui rêve d'un coeur pour aimer et un lion froussard à qui manque du courage. A eux quatre ils vont affronter les épreuves qui les attendent en chemin avant de pouvoir être reçu par le grand Oz. Le chemin sera long avant que chacun obtienne ce qu'il désire.

J'ai ensuite re-visionné le film pour comparer.
Le conte a été adapté et abrégé, mais la plus grosse différence est dans le sens donné au récit. Le propos de Baum est, comme précisé dans sa préface " de donner de la joie aux enfants d'aujourd'hui. Il ne vise qu'à être un conte de fées moderne", contrairement aux contes et légendes d'autrefois trop moralisateurs. Même si le trajet semé d'épreuves ressemble à un parcours initiatique Dorothy n'a rien appris et ne rapporte rien.

Elle laisse sur place ses amis, le bonnet doré de la méchante sorcière de l'ouest et perd en chemin les chaussures argentées de celles de l'est. Ces souliers qui, dès le départ, auraient pu lui permettre de rentrer chez elle, sans le concours de Oz, qui se révèle être un charlatan.

Le film présente l'histoire de Dorothy comme un rêve, à la façon d'Alice qui se réveille sous l'arbre où elle a vu disparaître le lapin blanc. La version cinématographique est intéressante car elle oppose le monde réel, en sépia, avec le monde de l'imaginaire en couleurs très vives. Les personnages de la réalité, absents du livre, à l'exception de l'oncle et de la tante, se retrouvent transformés (et interprétés par les mêmes acteurs) au pays d'Oz, avec à la clef une morale "There's no place like home" un peu réductrice... A noter que dans le texte de Baum, il n'est pas question de rêve, Dorothy rentre chez elle "dans un tourbillon" et se retrouve devant "la nouvelle ferme construite par oncle Henry après que le cyclone eut emporté l'ancienne"...

J'ai découvert aussi que Baum avait écrit des suites à cette histoire, que je lirai si je parviens à me les procurer....

 magicien-oz-film magicien-oz-film-gp

 

PAC-2019

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