Lord Jeffrey

Le train de 16h54 est le premier tome de la série Lord Jeffrey.

Jeffrey Archer est un jeune garçon de treize ans, qui vit à Edimbourg en 1958. Son père travaille à Londres toute la semaine et ne revient que le week-end. Officiellement il travaille pour une fondation philanthropique, mais après avoir surpris une étrange conversation au téléphone, son père lui confie qu'il part en mission ultra-secrète. Jeffrey comprend que son père est un agent secret et qu'il lui est arrivé quelque chose lorsqu'il ne rentre pas à la fin de la semaine.

Quatre mois plus tard, son père donne enfin de ses nouvelles par téléphone et annonce son arrivée par le train de 16h50. S'il a bien été vu dans le train, il a disparu à l'arrivée et Jeffrey ne retrouve que l'imperméable de son père et une mystérieuse clef. Quelques jours plus tard, Jeffrey est enlevé et se retrouve dans une école qui forme des espions. Il y fait la connaissance d'Eleonore Walton, qui semble connaître son père et quelques secrets sur le pensionnat...

Comme il ne s'agit que du premier volume, nous n'aurons pas la réponse aux questions posées : qui est vraiment Mr Archer ? Qui l'a enlevé ? Est-il un agent double ? Pour ma part je suis intriguée par le titre de la série. Qui est vraiment Jeffrey ? Il habite avec sa mère ( mais est-elle réellement sa mère ?) dans un immeuble quelconque d'Edimbourg, elle est obligée de travailler après la disparition de son mari. Jeffrey n'a donc rien d'un Lord...

Une bande dessinée délicieusement surannée, aux accents anglais (et écossais !). J'ai adoré les clins d'oeil aux romans policiers anglais (Le train de 16h50 d'Agatha Christie ; le chien s'appelle Sherlock et Jeffrey possède une casquette de détective !), ainsi qu'à Harry Potter (les uniformes aux cravates et blason rouge et or, comme les Griffondor, le surveillant du réfectoire aux allures de Rusard et l'élève qui ressemble à Drago Malefoy)... J'ai noté aussi le personnage de Mère-Grand, comme celui de la série Chapeau melon et bottes de cuir. 

Merci aux éditions Kennes et à Babelio pour cet ouvrage, reçu dans le cadre de l'opération Masse critique.