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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
2 mars 2020

Bienvenue à High Rising

bienvenue HR Angela Thirkell est une romancière anglaise, née en 1890 et morte en 1961. Petite-fille du peintre Edward Burne-Jones, cousine de Rudyard Kipling et  filleule de J.M. Barrie, elle est de la lignée des Nancy Mitford, Stella Gibbons et autres romancières qui décrivent la vie quotidienne de la gentry, petite noblesse ou haute bourgeoisie du début du vingtième siècle.

Bienvenue à High Rising  raconte la vie d'une romancière londonienne, Laura Morland, veuve et mère de quatre garçons. Si les aînés sont indépendants, elle a encore à sa charge le plus jeune, Tony, passionné par les chemins de fer. Elle vient passer ses vacances de Noël dans sa maison de campagne, où elle rencontre régulièrement son vieil ami George Knox, écrivain, veuf et père d'une jeune fille Sybil. 

Cette année, il a engagé pour l'aider dans l'écriture de sa biographie d'Edouard VI, une jeune secrétaire, Miss Una Grey, qui selon son entourage, a pour but d'épouser son patron. Sybil demande à Laura de l'aider à empêcher ce mariage. Autour d'eux gravitent quelques invités et employés, qui vont se croiser, se séduire et finalement réussir à démêler les situations les plus complexes : 
Anne Todd, secrétaire de Laura, qui vit à High Rising auprès de sa mère très malade ; le docteur Ford, amoureux de Anne, qui visite sa mère tous les jours afin de la courtiser ; Adrian Coates, éditeur de Laura et charmé par Sybil, qui lui envoie son (mauvais) roman pour un avis impartial ; Amy Birkett, épouse du directeur du pensionnat où étudie Tony, amie de Laura qui jouera un rôle important dans le dénouement... et les domestiques qui vont colporter les rumeurs les plus secrètes.

Sous couvert d'un roman léger, Angela Thirkell pose en filigrane,  la question de l'importance de la littérature et de l'écriture de romans. Ainsi Laura et George comparent leurs écrits. Laura écrit, selon son expression des " bons mauvais romans [...] Des romans médiocres, mais bons dans leur genre : des romans de seconde zone", qui lui permettent de vivre correctement et de payer les études de ses fils. Elle même se détend en lisant des romans policiers aux titres explicites ( Qui coud le linceul ? ;  Sang, torture et maladie ;  Un baquet de sang ou la Vengeance du boucher ; Mort dans un abri de jardin...) George Knox au contraire travaille sur des biographies historiques, qui lui demandent beaucoup de recherches et semblent ennuyeuses pour la plupart de ses interlocuteurs. Chacun excelle dans son genre.

J'ai été ravie de découvrir cette auteure que je relirai avec plaisir.

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