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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
1 novembre 2020

Samhain

samhainLe 31 octobre, veille de la Toussaint nous célèbrons Halloween, une fête issue du Samhain païen.
Cette année, 2020, la date était doublement importante pour les pratiquants, puisqu'elle se doublait d'une pleine lune, la seconde du mois, appelée lune bleue, ce qui est plutôt rare.

Comme pour les autres célébrations païennes de l'année, je me suis plongée dans l'ouvrage des éditions Danaé, afin de mieux comprendre les traditions de la saison. Diana Rajchel, qui avait déjà rédigé l'ouvrage sur Mabon,  nous remet dans le contexte : le début de la saison sombre, l'arrivée prochaine de l'hiver et la nécessité d'accepter la mort ou la fin d'un cycle. Dans le monde entier, c'est en effet la saison des cérémonies reliées à la mort : la Toussaint, le jour des morts (Dia de muertos, au Mexique), Halloween... La nuit de Samhain, le voile entre les deux mondes est si fin que les morts peuvent revenir quelques heures au milieu des vivants.

Après un chapitre sur les anciennes pratiques et les dieux et déesses des enfers, l'auteure nous présente les nombreuses fêtes actuelles tout autour du monde. Viennent ensuite, comme dans les autres volumes, des exemples de sortilèges et divinations, des idées de recettes et de bricolages puis des prières, invocations et rituels pour ceux qui désirent honorer les dieux, déesses et les morts.

Cet ouvrage est très complet, car c'est une période de l'année très riches en fêtes de tous genres. L'auteur est américaine et,  même si le traducteur a fait un travail d'adaptation, beaucoup d'éléments ne nous sont pas familiers. J'ai découvert des traditions étranges, comme l'argent des morts (Hell money en anglais) qui sont des billets de banques spécifiques, vendus dans les commerces chinois et qui doivent être brûlés pour aider les morts à payer leur "train de vie". C'est un concept assez curieux, mais usuel en Chine apparemment.

Comme dans le recueil sur Mabon certaines pratiques divinatoires me semblent un peu étonnantes, comme celle qui consiste à remplir un dé à coudre de sel, puis de rejoindre son lit à reculons. Une fois allongé, il suffit de contempler le dé jusqu'à ce que l'envie de dormir nous vienne. Le sel nous donnera soif et la personne qui nous servira à boire dans notre rêve pourrait bien être notre futur conjoint !

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