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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
21 avril 2021

L'attrape-malheur : des forêts aux foreuses

attrape-malheur-2  Deuxième partie de la trilogie L'Attrape-malheur de Fabrice Hadjadj.

Le premier tome se terminait de manière tragique, Jakob quitte la cour du roi Kovno VII trois-quarts, la tête sous le bras. En effet, Vérène, la fille du roi, avec qui il partageait des moments heureux, a compris à son tour la malédiction qui le frappe : s'il peut survivre à n'importe quel accident, il s'affaiblit en prenant les maux des personnes qu'il aime. Comme l'ont fait ses parents, elle se fait alors détester par Jakob en lui proposant de se faire décapiter. 

C'est ainsi qu'il se retrouve à errer dans la forêt. Il espère un temps y vivre en harmonie avec la nature, mais les animaux s'enfuient à son approche. Il va alors rejoindre la Horde, un groupe d'hommes et de femmes vivant de façon sommaire dans des cavernes souterraines. Le groupe est dirigé par Ragar, le fils de l'empereur Altemore. Lorsque Jakob, rebaptisé le Fils Nature, apprend que l'Empereur veut épouser Vérène afin d'unir les deux pays, Jakob propose à ses nouveaux compagnons d'enlever la fille du roi avant le mariage.

Alors que Jakob rejoint l'empire d'Altemore, il retrouve Clara, son amour d'enfance, qui ne l'a pas oublié. Il  découvre avec stupeur une ville futuriste où Altemore lui propose de résider et d'épouser Clara. Mais Jakob, déchiré entre son amour pour les deux femmes, n'est pas à l'aise avec le modernisme imposé et pressent qu'il est tombé dans un piège.

J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce volume, beaucoup trop dense, trop long. Je n'ai ressenti d'empathie pour aucun des personnages. J'ai eu l'impression de lire un conte philosophique où l'auteur essaie de démontrer que l'automatisation à outrance assujettit les hommes et détruit la nature. Les personnages sont tous des archétypes, comme les monstres de foire de sa vie précédente, que Jakob retrouve de façon opportune. 
Je me suis beaucoup ennuyée, et j'ai parfois sauté des passages pour en finir plus vite, tant l'histoire s'étirait en longueur. L'intention de l'auteur était certainement louable au départ, mais j'ai eu vraiment l'impression d'un récit fourre-tout où l'on saute d'un pays vivant au Moyen-âge à une cité ultra moderne et déshumanisée façon Metropolis, en passant par un retour à l'époque préhistorique. 
Je déclare forfait et je n'ai pas l'intention de lire le dernier tome de la trilogie

Je remercie néanmoins Babelio et les éditions La Joie de Lire pour cet envoi.

masse critique

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