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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
21 novembre 2022

Les Chroniques de Bond street

chroniques bond street 1

Après Agatha Raisin, Hamish Macbeth et Les Enquêtes de Lady RoseAlbin-Michel édite une autre série de M. C. Beaton Les Chroniques de Bond street , qui se déroule sous la Régence. Ce premier volume rassemble les deux premiers tomes de cette série qui en compte six.

Le premier tome, Lady Fortescue à la rescousse, commence par nous présenter ce que l’auteure appelle les « parents pauvres » : des aristocrates désargentés, veuves, vieilles filles ou vieillards ruinés. Ils ne peuvent pas travailler, faute de perdre leur statut social, mais ne peuvent l’assumer financièrement. Ils survivent en jouant les pique-assiettes chez des parents fortunés et le reste du temps errent, le ventre vide, dans Hyde Park revêtus de leurs beaux habits élimés. Les femmes vendent peu à peu leurs bijoux pour s’acheter à manger ou du bois pour se chauffer.

Lady Fortescue, veuve âgée de soixante-dix ans, en fait partie. Prise en flagrant délit de vol chez son neveu, le duc de Rowcester, elle est renvoyée à Londres où elle possède une belle maison sur Bond street. Lorsque sa route croise celle du colonel Sandhurst dans Hyde Park, elle lui propose d’emménager chez elle afin de partager leurs ressources. Mrs Eliza Budley, jeune veuve incapable de payer les dettes de son mari, Miss Tonks, déshéritée par ses parents au profit de sa sœur, Harriet James, amie d’Eliza et sir Philip Sommerville, un vieillard roublard vont se joindre à eux et apporter chacun des meubles ou le contenu de leur garde-manger.

Sir Philip lance alors l’idée de transformer cette grande demeure en hôtel familial, où chacun des membres mettra la main à la pâte pour servir et cuisiner. Il dérobe discrètement un bijou de valeur à sa riche famille afin de payer les travaux. Le nom de l’hôtel « Au parent pauvre », loin de rebuter le public, intrigue et l’hôtel est rapidement à la mode. Lorsque le duc de Rowcester apprend que sa tante travaille dans cet hôtel, il se met en tête de le faire fermer. Mais c’est sans compter les beaux yeux d’Harriet James…

Dans le second tome, Miss Tonks prend son envol, l’hôtel a besoin de fond pour payer les domestiques et le cuisinier qui ont été engagés pour travailler à la place des « parents pauvres ». En effet les riches clients ne payent pas toujours en temps et en heure ce qu’ils doivent. C’est donc Miss Tonks qui va devoir, cette fois-ci, dérober un objet couteux à sa sœur. Elle s’invite chez cette dernière et devient un exemple pour sa nièce Cassandra, qui n’a aucune envie d’épouser Lord Eston que lui destinent ses parents.

J’ai beaucoup aimé ces deux récits, plein d'humour et qui nous transportent au temps de la Régence anglaise de manière agréable. On y apprend également beaucoup sur les mœurs et coutumes de l’époque. Et comme toujours avec M. C. Beaton, la romance est au cœur de l’histoire !!

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