Kaleïdos : la mer suspendue (tome 1)

 Lorsque Babelio m'a proposé de recevoir cet album (à paraître le 6 septembre prochain), j'ai tout de suite accepté. Je ne connaissais pas les auteurs, mais les éditions Delcourt proposent en général des BDs de qualité. Les illustrateurs, Lucio Leoni et Emanuela Negrin, sont italiens et ont déjà quelques albums à leur crédit. Quant au scénariste français, mOtus, j'ai trouvé une interview à son sujet en guise de présentation. 

La mer suspendue est le premier tome de la série Kaleïdos. L'idée de départ est plutôt originale : Neuf dieux, les Hazutes représentés chacun par une pierre de couleur différente, créent un monde nouveau Kaleïdos, ainsi  que neuf peuples et neuf territoires. Les différents peuples vivent en bonne harmonie, jusqu'au jour où la représentation de l'un des dieux se brise et le lien entre les peuples et leurs dieux est coupé. Ce pourrait être le début d'une vie de liberté, mais les oracles y voient un grand danger et la fin possible de Kaleïdos. Jharzafat, un jeune velkuin, est envoyé en mission pour alerter les autres peuples. Sa route va croiser celle de Qwydine, une princesse paltrii en grande difficulté...

J'ai beaucoup aimé le graphisme, les décors sont splendides et les habitants des différents territoires originaux, même si j'aurais aimé un peu plus de diversité et un peu moins d'anthropomorphisme. Le récit est un peu lent à se mettre en place, même pour un tome de démarrage. La rencontre entre les deux héros occupe une grosse partie du récit et j'ai trouvé qu'il manquait un peu de dialogues, en particulier dans la -longue- scène de bataille, que j'ai eu un peu de mal à suivre.

Il s'agit clairement d'une bande dessinée jeunesse, qui ravira à coup sur les amateurs de la série Les légendaires, parue chez le même éditeur. 

Je remercie Babelio et les éditions Delcourt pour cette découverte en avant-première.