La quiche fatale

A cinquante-trois ans, Agatha Raisin décide de prendre une retraite anticipée. Elle vend son agence de relations publiques londonienne afin de réaliser son rêve : habiter un cottage dans la campagne anglaise. Dans cette petite ville, qui ressemble à celles des enquêtes de l'inspecteur Barnaby, l'arrivée d'un nouveau membre est un événement au moins aussi important que les concours organisés lors des fêtes de village. Agatha ne se sent pas très bien accueillie et décide de devenir populaire. Pour cela, il faut qu'elle gagne un prix. Ce sera celui de la meilleure quiche, dont la gagnante est la même depuis des années.

Pour Agatha faire la cuisine consiste à décongeler un plat au micro-ondes. Elle va donc tricher un peu et achète une quiche à Londres, chez un traiteur fameux. Furieuse, quand elle comprend que le concours est truqué, elle abandonne sa quiche sur place. L'épouse de l'arbitre la rapporte chez elle et le soir même son mari, après en avoir mangé, s'écroule raide mort.

Agatha est obligée d'avouer la vérité et le village entier la regarde de travers. Agatha hésite entre vendre son cottage ou trouver l'assassin. Car même si l'enquête conclue à un accident, Agatha Raisin est persuadée qu'il s'agit d'un meurtre. Malgré les mises en garde de l'agent Wong, elle va mener sa propre enquête...

La quatrième de couverture nous présente Agatha Raisin comme "une Miss Marple d'aujourd'hui. Une quinqua qui n'a pas froid aux yeux... sans scrupules, pugnace, à la fois exaspérante et attendrissante..." Au premier abord, j'avoue avoir été en effet agacée par Agatha. Trop sure d'elle, tricheuse, n'hésitant pas à débaucher la femme de ménage de sa voisine, à couper des fleurs dans le jardin du voisin, mais en même temps ses hésitations sur son avenir la rendent proche de nous. De même sa vie sentimentale, à la Bridget Jones, nous montre le côté humain du personnage.

Maintenant qu'Agatha a trouvé sa place dans le village, je vais continuer à suivre ses aventures dans le volume suivant.