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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
27 décembre 2016

Londres, la nuit

londres-la nuit

 

Il s’agit d’un recueil d’articles parus dans des revues dont Dickens était le directeur, sur le thème de l'errance la nuit, où les rapports entre les êtres sont différents.

Dickens souffre régulièrement d’insomnies et quand il parvient à s’endormir, ses rêves ne sont pas toujours agréables. Il en arrive même à se demander quelle est la différence entre les gens normaux, dans leur sommeil et les fous de l’asile, le jour. Il décide alors de sortir se promener dans Londres la nuit et nous décrit ses déambulations.

Il se souvient s’être perdu enfant dans Londres et comment il a passé sa journée, seul à errer. Il nous décrit les différents quartiers de Londres de nuit, souvent des quartiers pauvres, certains mal famés. Il accompagne parfois des inspecteurs de police dans leur tournée nocturne et découvre les bas-fonds, la misère, les asiles de nuit, les mendiants et les voleurs.

Il s’indigne de ces miséreux, qui dorment dehors car il n’y a plus de place pour eux à l’asile, dénonçant cette « société civilisée qui tolérait dans les rues de sa capitale la sauvagerie en public d’enfants qu’elle négligeait, et était fière de sa puissance sur mer et sur terre, et n’utilisa jamais sa puissance pour s’occuper d’eux et les sauver ! »

L’image que Dickens nous donne à voir est celle du Londres des quartiers pauvres, des ouvriers qui travaillent au péril de leur vie, de la promiscuité des taudis et des rapports qu’entretient la police avec la pègre, se faisant respecter d’eux en les exhibant comme des monstres de foire.

Ces courts récits ont aujourd’hui un intérêt historique et sociologique, mais à l’époque il s’y mêlait une certaine dose de pitié et de commisération pour ces êtres à peine humains et l’on comprend que les romans de Dickens étaient fort bien documentés !

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