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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
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Alice, Arsène, Jamie, Thursday... et les autres
4 janvier 2020

Les enfants verts

Les-Enfants-verts 1656, William Davinson, botaniste écossais et médecin particulier de Jean II Casimir, roi de Pologne, le suit dans un voyage entre la Lituanie et l'Ukraine, accompagné par un jeune homme, Opalinski, qui lui sert de traducteur. Dans une forêt, les soldats du cortège découvrent deux enfants à la peau verte et à la tignasse abondante et feutrée. 

Cette caractéristique, la plique polonaise, intéresse fort le médecin, qui étudie les deux enfants sauvages. Les cheveux de la fillette, appliqué et frotté sur les plaies vont se révéler guérisseuses. William Davinson fait une chute qui l'oblige à rester sur place, pendant que le roi rentre à Varsovie. Le jeune Opalinski et les enfants verts restent avec lui.  Peu après avoir été baptisé, le jeune garçon meurt et son corps disparaît.

La fillette, prénommée Osrodka, apprend à parler et raconte son histoire aux jeunes servantes et enfants du village. Son peuple vit de l'autre côté de la forêt, au milieu des arbres. Ils se nourrissent des rayons de la lune et sont végétariens. L'hiver, ils hibernent à l'intérieur des arbres et communiquent par télépathie. Ils ne sont pas obligés de travailler, vivent comme bon leur semble et lorsque l'un d'entre eux meurt, il est suspendu à un arbre où les animaux le mangent.

Le médecin fini par se rétablir et reçoit enfin un équipage pour son retour. La veille de son départ, un soir de pleine lune, tous les enfants du village disparaissent sans laisser de traces, ainsi que le jeune Opalinski.

J'ai beaucoup aimé ce court récit de 88 pages, écrit à la manière de Voltaire ou Swift. Une façon agréable de découvrir Olga Tokarczuk, prix Nobel de littérature 2018.

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