Sous un ciel de sucre

Voici le troisième tome de la série Les enfants indociles, dont je ressors toujours un peu mitigée.

Après Les portes perdues,  un premier récit qui présentait la "maison des enfants indociles d'Eleanore West", un institut spécialisé pour des enfants revenus d'autres mondes, après De brindilles et d'os, qui racontait l'histoire de Jack et Jill, deux des pensionnaires de cet institut, voici Sous un ciel de sucre, qui va nous faire voyager. Nous y retrouvons quelques-uns des élèves croisés dans le premier volume.

Nous faisons la connaissance de Cora, une nouvelle élève, qui revient du pays des sirènes et ne cherche qu'à y retourner. Elle a très vite sympathisé avec Nadya, qui aimerait pour sa part repartir dans son monde noyé. Leur goût commun pour les univers aquatiques les conduit régulièrement au bord de l'étang. C'est là que soudain tombe du ciel une fille, vêtue de gâteau, à la recherche de sa mère...

Mais cette dernière, Sumi, a été tuée alors qu'elle était à l'école (dans le premier tome) bien avant de rencontrer le père de sa future fille, Rini. Si elle ne la retrouve pas rapidement, elle disparaîtra. Alors un petit groupe d'élèves, Cora, Nadya, Christopher et Kade, se joignent à elle pour tenter de la ressusciter... Dans ce nouvel épisode nous découvrons différents mondes, tous plus improbables les uns que les autres, comme Friandise, d’où vient Rini : des champs de bonbons de maïs, des portes en pain d’épice, des arbres en caramel…

Comme pour les précédents, je suis restée sur ma faim, malgré l’écœurement qui me gagnait à l’énoncé de tout ce sucre. A peine deux cents pages pour raconter une quête de ce genre, alors que Tolkien écrit trois volumes pour rapporter un anneau, c’est un peu court ! Là encore j’aurais aimé davantage de détails et peut être de péripéties dans chacun des mondes traversés. J’ai eu l’impression que la résolution des problèmes se faisait trop facilement.

 En dehors de cela j’aime beaucoup l’univers créé par Seanan McGuire et je lirai la suite avec plaisir.